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Sur la participation du Directeur exécutif du Groupe d’Initiative de Bakou (GIB), M. Abbas Abbasov, à la Conférence de l’OSCE sur la dimension humaine à Varsovie
La Conférence de l’OSCE sur la dimension humaine s’est tenue du 6 au 17 octobre 2025 à Varsovie, Pologne. L’événement a réuni les représentants des cinquante-sept États participants de l’OSCE, les institutions et structures exécutives de l’organisation, ainsi que des représentants d’organisations intergouvernementales et de la société civile.
Le Directeur exécutif du Groupe d’Initiative de Bakou, M. Abbas Abbasov, est intervenu lors de trois sessions plénières consacrées aux grands défis mondiaux tels que le racisme, la xénophobie, la discrimination, l’intolérance religieuse, la traite des êtres humains et les libertés fondamentales.
Dans ses interventions, M. Abbasov a exprimé son profond regret face à la persistance, dans plusieurs pays, de politiques coloniales et néocoloniales, soulignant les conséquences tragiques de ces pratiques à travers des faits concrets. À cet égard, il a rappelé les atrocités commises par la Belgique en Afrique, présentant le Congo comme l’un des exemples les plus dramatiques d’exploitation et de souffrance humaine. Il a dénoncé la profonde injustice que les crimes contre l’humanité perpétrés en Afrique ne soient toujours pas pleinement reconnus par la communauté internationale.
Il a également dénoncé la destruction systématique des religions locales et l’imposition forcée de normes culturelles durant la période coloniale belge au Congo. Ces politiques ont laissé des blessures culturelles et morales profondes qui perdurent jusqu’à aujourd’hui.
M. Abbasov a par ailleurs évoqué la situation dans les territoires d’outre-mer français, notamment en Kanaky, en Guadeloupe, en Martinique et à Mayotte, où les peuples autochtones continuent de vivre avec un statut de citoyens de seconde zone. Il a souligné que, dans les îles de Guadeloupe et de Martinique, les populations afrodescendantes des Caraïbes sont systématiquement exclues des processus de prise de décision et privées d’un accès équitable aux opportunités économiques.
Concernant Mayotte, il a mis en lumière la politique délibérée d’isolement imposée à la population majoritairement musulmane, ainsi que la transformation de l’île en une véritable forteresse militarisée. En ce qui concerne la Guyane française et La Réunion, la dépendance économique, le chômage et les catastrophes écologiques poussent les populations locales vers le déplacement forcé et les réseaux de traite des êtres humains.
Dans ces territoires, la traite des êtres humains représente selon M. Abbasov une extension contemporaine de l’esclavage colonial.

